La qualité de l’air est un enjeu sanitaire majeur, mais aussi un facteur déterminant de la productivité en entreprise. En effet, une mauvaise qualité de l’air intérieur peut nuire à la concentration, générer de la fatigue et accroître l’absentéisme, ce qui pèse sur les performances des collaborateurs. On vous dévoile les effets de la pollution de l’air et les solutions pour garantir un environnement sain et propice à un bon rendement au travail.
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La pollution de l’air intérieur affecte les capacités cognitives
L’air intérieur que vous pouvez faire analyser par des spécialistes comme Benjel Chimistes est souvent plus pollué que l’air extérieur, du fait de la concentration de polluants issus des matériaux de construction, des équipements, du tabagisme ou encore des produits d’entretien. Or, plusieurs études démontrent que la pollution de l’air dans les bureaux réduit les fonctions cognitives.
En effet, l’exposition à certains composés organiques volatils et particules fines peut provoquer irritations, maux de tête, fatigue et troubles de la concentration. Ces effets nuisent à l’attention, la mémoire et la capacité de réflexion des collaborateurs.
La mauvaise qualité de l’air augmente l’absentéisme
Outre les effets sur la cognition, la pollution de l’air intérieur a des conséquences sur la santé respiratoire et immunitaire des employés. L’exposition prolongée peut provoquer des irritations oculaires, des maux de gorge, de la toux et des essoufflements. Ces symptômes sont source d’inconfort et de fatigue. Ils peuvent conduire à des arrêts maladie plus fréquents, et donc accroître l’absentéisme.
Selon une étude menée aux États-Unis, améliorer la ventilation permet de réduire de 35 % l’absentéisme pour cause de maladies respiratoires et infectieuses. Un taux d’absence élevé pèse sur la continuité du travail, la cohésion d’équipe et in fine la productivité de l’entreprise.
Un air intérieur de mauvaise qualité génère de la fatigue
Au-delà des pathologies, la pollution de l’air engendre une fatigue chronique chez les employés exposés quotidiennement. Les particules irritantes, l’excès de CO2, le manque de ventilation génèrent une somnolence, des maux de tête et une baisse d’énergie.
Les collaborateurs se sentent alors moins motivés, ont du mal à rester concentrés et voient leur créativité entravée. Réduire l’exposition aux polluants permet ainsi de préserver un meilleur niveau d’énergie et d’engagement au travail.
Des solutions existent pour garantir un air sain
Heureusement, il est possible d’agir efficacement pour assurer une bonne qualité de l’air en entreprise. Tout d’abord, la ventilation joue un rôle crucial. En effet, il est recommandé de ventiler les locaux au moins 2 fois par jour pour évacuer polluants et CO2. La purification de l’air via des systèmes performants de filtration permet également de capter les particules nocives. Par ailleurs, il est conseillé de choisir des produits d’entretien verts, et de bannir tabac, bougies et diffusions de parfums artificiels.
Enfin, il peut être pertinent d’intégrer des plantes d’intérieur qui absorbent naturellement certains polluants. Avec une stratégie globale, il est possible de garantir un environnement de travail sain, gage de bien-être et de productivité accrue pour les collaborateurs.
En conclusion, la qualité de l’air intérieur a un impact avéré sur les capacités cognitives, la santé et l’engagement des employés. Les entreprises ont tout intérêt à surveiller et améliorer la qualité de leur air via des systèmes de ventilation et purification adaptés. Le retour sur investissement est non négligeable en termes de performances collectives.