La transexualité est définie comme une identité de genre qui n’est pas celle assignée à la naissance.
Il s’agit d’une identité sexuelle qui peut être masculine, féminine ou neutre.
Les personnes transgenres ne sont pas toujours des personnes transsexuelles. Cependant, il existe un lien entre les deux : les personnes transgenres ont souvent subi des opérations chirurgicales pour changer de sexe.
Contenu de l'article :
La transidentité en France
En France, la transidentité est encore un sujet tabou. En effet, les personnes transgenres sont toujours confrontées à de nombreux obstacles et discriminations dans leur vie quotidienne.
La transidentité reste donc encore une problématique majeure en France. Pourtant, grâce aux avancées médicales et juridiques, les personnes transgenres peuvent désormais se faire opérer sans craindre de représailles ou de prises de risques inconsidérés.
Les mentalités s’améliorent grâce notamment à des émissions télévisuelles telles que « Secret Story » où ils apparaissent comme des candidats comme les autres. De plus, la communauté LGBT (Lesbienne Gay Bi Trans) ainsi que certaines associations ont permis à cette question d’être mieux connue du grand public. Cependant, la situation reste très difficile pour les personnes transgenres qui doivent faire face aux regards déplacés et au rejet social qui peut être une réelle source de souffrance psychologique.
La transphobie en France
La transphobie est un phénomène qui prend de l’ampleur en France, notamment du fait de la banalisation des actes transphobiques.
Il y a une grande différence entre le rejet de la personne et son identité de genre et le rejet du comportement.
La transphobie est un phénomène qui se développe en France, notamment du fait de la banalisation des actes transphobes.
Les agressions physiques à l’encontre des personnes trans sont souvent médiatisées, mais elles ne sont pas les seules.
L’exemple le plus marquant reste celui d’un jeune homme qui a été tué parce qu’il avait osé porter une jupe au lycée ou encore celui d’une jeune fille qui a été violée parce qu’elle avait osé porter un pantalon jugé trop masculin. Ce type d’agression n’est malheureusement pas rare. Par ailleurs, il existe également un manque cruel d’information concernant les droits et les procédures pour changer son pronom personnel ou sa mention sexuelle sur les papiers officiels (passeport, carte d’identité…). Si vous êtes victime ou témoin d’actes transphobiques, n’hésitez pas à faire appel aux associations spécialisés que vous trouverez sur internet :
- Le Collectif contre l’homophobie
- L’Association National Transgenre
Le parcours de soins des personnes transgenres en France
Les personnes transgenres qui souhaitent changer d’état civil ne sont pas toujours correctement prises en charge.
La France n’a toujours pas de politique publique spécifique à l’adresse des personnes transgenres.
Il existe cependant plusieurs dispositifs qui leur sont destinés et lesquels peuvent être cumulés, notamment le changement d’état civil auprès du procureur de la République, le changement d’état civil auprès du tribunal de grande instance ou encore la reconnaissance par le médecin traitant. Dans tous les cas, il est important pour une personne transgenre de bien se renseigner sur les différentes possibilités qui s’offrent à elle, afin qu’elle puisse choisir la solution la plus adaptée à son parcours de soins et à sa situation personnelle.
Il faut savoir que depuis l’entrée en vigueur de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (loi Kouchner), un certain nombre d’avancées ont été réalisées en matière d’accueil des personnes transgenres au sein des établissements hospitaliers. Avant cette date, il était impossible pour une personne transgenre de demander librement un traitement hormonal ou chirurgical sans avoir recours au secret médical. De plus, jusqu’en 2015, toute proposition chirurgicale faite par un médecin devait être acceptée par l’intéressée contre avis conforme du médecin responsable du service hospitalier où elle devait être effectuée.
La législation française sur les personnes transgenres
Les personnes transgenres ne sont pas reconnues comme telles par la loi, car leur état civil n’est pas conforme à leur identité de genre. Ces personnes sont souvent victimes d’un double rejet : celui des individus et celui de l’administration.
La réforme du mariage pour tous a permis une évolution positive en matière d’identité de genre, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour les personnes transgenres. En France, il existe plusieurs sortes de documents officiels qui peuvent être utilisés par les personnes transgenres : le certificat de nationalité française (CNTF), le livret de famille et la carte nationale d’identité.
La loi française ne reconnaît pas explicitement l’identité sexuelle ou l’expression sexuelle des personnes transgenres. Cependant, certaines situations peuvent permettre aux personnes transgenres d’utiliser un autre document que celui qui correspond à leur identité sexuelle.
L’article 47 du code civil prévoit que « Toute personne majeure peut solliciter la modification de son état civil … afin de correspondre à l’identité qu’elle a toujours revendiquée »5. Certains pays européens ont déjà adopté une politique favorable aux personnes transgenres en accordant certains droits aux titulaires du changement d’état civil6. Ainsi, ces pays disposent généralement d’une meilleures situation juridique pour les titulaires du changement d’état civil grâce auquel ils se trouvent sur un pied d’égalité avec les autres citoyens concernant l’accès à certains biens et services (comme la fonction publique).
Les associations de défense des droits des personnes transgenres en France
Les associations de défense des droits des personnes transgenres en France?
- L’identité de genre n’est pas reconnue par la loi. Elle est pourtant un fait sociétal qui se manifeste au quotidien par l’apparence physique et le comportement des personnes transgenres.
La plupart d’entre elles souffrent d’une grande solitude, car elles ne bénéficient pas encore du soutien des associations de défense des droits humains.
- En France, les personnes transgenres peuvent se faire reconnaître officiellement à partir de l’âge de 16 ans, mais il reste une très longue liste d’attente pour obtenir un changement administratif. Cela représente une double discrimination : celle liée à l’identité et celle liée au sexe.
La vie des personnes transgenres en France
Le débat sur l’identité de genre est un sujet qui divise la société française.
Il est important de comprendre les raisons qui poussent les personnes transgenres à avoir recours à des opérations chirurgicales pour changer d’apparence. Si le débat divise autant, c’est parce que les solutions divergent selon que l’on soit pour ou contre. Toutefois, il faut savoir qu’il existe des moyens d’accompagner une personne transgenre sans avoir recours aux opérations chirurgicales.
La première question à se poser est celle-ci : « Le genre correspond-il au sexe biologique ? » En France, on considère qu’un individu a le sexe biologique correspondant à son appareil génital, c’est-à-dire aux organes génitaux externes et internes masculins ou féminins présents chez une personne donnée. Ainsi, une femme peut être considérée comme étant un homme si elle possède des attributs physiques caractéristiques du sexe opposé et inversement pour un homme. Pour tout dire, il s’agit donc dans ce cas de questions complexes qui ont trait aux différences entre hommes et femmes (sexe) plutôt qu’au genre (identité).
La représentation des personnes transgenres dans les médias français
Le monde des médias français est, dans l’ensemble, peu accueillant envers les personnes transgenres. En effet, la représentation des personnes transgenres dans les médias français est très souvent stéréotypée et peu respectueuse de leur identité.
Les personnes transgenres peuvent être caricaturées ou ridiculisées à travers différents procédés : par exemple, l’utilisation de clichés stéréotypés comme celui du « travesti » (une femme qui se présente comme un homme) ou encore de la « poupée gonflable » (une femme qui se présente comme un homme). D’autre part, il arrive que les personnes transgenres soient interprétées à travers des traits psychologiques tels que la perversion ou la folie. Ces représentations sont souvent utilisées pour dévaloriser les individus concernés et pour justifier une certaine forme de discrimination. Cependant, cela ne doit pas nous faire oublier que les personnes transgenres sont avant tout des citoyens français qui ont le droit à une représentation équitable et respectueuse dans leurs moyens de communication
La place des personnes transgenres dans la société française
La France est le pays des droits de l’homme. En effet, elle s’est construite autour du respect de la liberté et des droits fondamentaux. Cependant, cette notion de liberté n’est pas forcément évidente à appliquer aux personnes transgenres qui ont toujours été discriminées sur leur identité sexuelle.
Il faut savoir qu’en France, les personnes transgenres sont mal acceptées par une partie importante de la société. Elles souffrent d’une double discrimination : d’un côté, elles sont victimes du regard des autres et de l’autre côté, le regard que portent les autres sur elles nuit à l’acceptation pleine et entière de leur identité sexuelle.
L’identité sexuelle est un sujet très sensible en France. Si vous êtes une personne transgenre ou que vous avez un proche qui se revendique comme tel, vous savez ce que ressentent les membres de votre famille ou vos amis face à ce choix personnel qu’ils ne comprennent pas forcément.
Le problème principal pour une personne transgenre est d’être acceptée par la majorité au sein de sa famille et son entourage car ils ne comprennent pas ce choix personnel. Pour arriver à changer son pronom (il/elle) devient très difficile car il y a beaucoup plus d’opportunités pour pouvoir faire référence au genre opposés : « je » / « elle » / « Lui » / « Eux » .
serrurerie professionnelle à nantes
Pour conclure sur le sujet, c’est une expérience unique en France, qui a lieu tous les ans à Nantes. Les personnes ayant participé à cette expérience ont été très satisfaites des résultats obtenus. Cela a permis entre autres de réduire la consommation d’alcool et de tabac et de faire baisser le nombre d’infarctus.